Face à la solidarité avec gaza, la police tabasse !
communiqué du 2 octobre 2025

Ce soir, des milliers de personnes s’étaient réunies dans les rues de Genève en solidarité avec le peuple palestinien, contre le génocide et pour dénoncer la complicité de la Suisse dans celui-ci. Le cortège était pluriel, en provenance de toute la Suisse romande. Face à cette foule, la police a répondu de manière violente : canons à eau, coups de matraques, gaz lacrymogènes et tirs au flashball ont déferlé sur les manifestantexs.
Pour protéger les quartiers bourgeois, les violences ont débuté lorsque la manifestation s’est engouffrée sur le pont du Mont-Blanc. Le cortège fut bloqué par des blindés de l’autre côté du pont, et repoussé vers la gare. L’utilisation massive de gaz lacrymogène sur un cortège aussi compact dans un espace aussi étroit est une irresponsable mise en danger de celles et ceux qui manifestent. Après avoir repoussé la manifestation vers la gare, la police a tout fait pour disperser le cortège en faisant un usage systématique et arbitraire de la violence, sans égard pour le trafic routier qui continuait, mettant ainsi en danger celles et ceux qu’elle ciblait. Sans évacuer ni bloquer la gare, des grenades lacrymogènes ont été tirées devant et dans celle-ci, encore remplie de voyageursexs. Disloquée, la manifestation s’est poursuivie des deux côtés des voies. Des petits groupes de quelques dizaines de personnes ont été pourchassés par des groupes de policiers avides de confrontation.
Par sa politique violente, Carole Anne-Kast, et le PS avec elle, maintiennent leur complicité tacite avec le génocide en cours. Nous attendons des explications face à ces actes inacceptables. Nous exigeons de la conseillère d’État la transparence sur le coût de l’opération de police mise en place, ainsi que sur le nombre d’arrestations et de blesséexs. Comment est-il possible que la police tire des flashballs au niveau du visage des manifestantexs alors que c’est une conseillère d’État de « gauche » qui la dirige ? Face à l’indignation légitime vis-à-vis du génocide à Gaza, nous attendons mieux que des matraques. Le droit de manifester, clairement violé ce soir, doit être respecté. Honte à la police et à sa cheffe, Carole Anne-Kast