Abattre tous les murs et lutter ensemble… OUI à la libre circulation des personnes le 25 septembre

Nous republions ci-dessous un extrait de l’Appel à un OUI de gauche critique le 25 septembre. Jusqu’au 25 septembre SIGNEZ et fait signer l’Appel… disponible sur www.solidarites.ch. L’Appel a déjà recueilli des centaines de signatures dont la liste actualisée se trouve sur www.sit-syndicat.ch.

«Dans les années 70, en Suisse, les travailleurs-euses italiens et espagnols avaient déjà été pris comme bouc émissaire par Schwarzenbach et les nationalistes de tout poil. Aujourd’hui, ce sont les travailleurs-euses polonais ou tchèques que les xénophobes prennent en otage. Nous nous opposons fermement à cette division des salarié-e-s en fonction de leur origine nationale, sous prétexte de défendre prioritairement les intérêts de celles et ceux qui travaillent en Suisse.

Cette division va à l’encontre d’une défense réelle des conditions de vie et de travail de tous et toutes, défense qui passe par la solidarité et une action collective et non par la stigmatisation des étrangers-ères et le renforcement des préjugés racistes. Notre soutien à «l’Accord d’extension de la libre circulation des personne» va de pair avec un engagement à agir, à tous les niveaux, contre les licenciements et les délocalisations ainsi que contre toutes les pressions à la baisse des salaires et des conditions de travail (chômage, flexibilisation, dumping salarial).

Dans ce contexte, les «mesures d’accompagnement» qui complètent «l’Accord d’extension de la libre circulation des personnes» sont largement insuffisantes. En conséquence, nous nous engageons à lutter pour un renforcement de la protection et des droits des salarié-e-s, notamment par la fixation d’un salaire minimum légal, modulé par région et par branche, et par le renforcement de la protection légale contre les licenciements. La mesure d’accompagnement la plus immédiate est celle de la régularisation des sans-papiers, obligé-e-s de travailler, à cause de leur absence de statut, à des conditions de salaire et de travail particulièrement scandaleuses.»