Quelle politique communale face à l’augmentation des prix ?
Avec l’augmentation des prix qui touche l’ensemble de l’Europe, notre camarade François Chédel a déposé une Question d’actualité auprès du conseil général de la commune de Neuchâtel. Réponse à suivre !
« La problématique de l’augmentation des prix – que ce soit des produits de consommation, du gaz, de l’électricité, ou autre – est présente partout dans l’actualité en lien avec les crises énergétiques, géopolitiques et climatiques. La population va au-devant d’augmentations des tarifs de l’énergie et des biens de consommation potentiellement très importantes avec des conséquences dramatiques pour les faibles et moyens revenus. Parallèlement, face aux difficultés financières de la Ville, le Conseil communal tente de faire peser des mesures d’austérité sur le personnel communal avec de graves conséquences pour une partie de celui-ci. En effet, le Conseil communal prévoit de geler les échelons salariaux pour 2023 et de limiter l’indexation des salaires à l’IPC à 2% alors que celui-ci devrait augmenter de 3.2%
Le groupe Vert-e-s POP solidaritéS souhaite donc avoir les réponses aux questions suivantes :
- Le Conseil communal a-t-il mis ou compte-t-il mettre un place un plan d’aide exceptionnelle pour les faibles et moyens revenus, afin de faire face aux factures d’électricité et de gaz ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ?
- Le Conseil communal va-t-il intervenir auprès de Viteos, entreprise dont la Ville de Neuchâtel est actionnaire à plus de 46%, afin de limiter l’augmentation des prix de l’électricité et du gaz ?
- Avec le gel des échelons salariaux, l’économie réalisée est de 1 million, selon le SSP, et de 2 millions, selon le Conseil communal. Ce dernier peut-il expliquer comment il a calculé ce montant ?
- Si 1 ou 2 millions ne représente(nt) qu’un impact pour le moins modéré sur la totalité du budget communal, les mesures salariales auront, elles, des impacts beaucoup plus importants sur les faibles et moyens revenus. Comment le Conseil communal peut-il expliquer une telle décision antisociale ? »
François Chédel