Soutien au personnel de la Ville

Mercredi 26 février, près de 600 employé·e·s de la Ville se sont rassemblé·e·s devant le palais Eynard pour condamner le nouveau règlement du personnel proposé par le Conseil administratif.

Rassemblement des employé·e·s de l’État, 26 février 2020, Genève

solidaritéS dénonce la lenteur (plus de 9 ans) avec laquelle la Ville progresse sur la question de la retraite des fonctionnaires, qui remplissent des fonctions particulièrement pénibles, et sa volonté de s’attaquer aux indemnités horaires (travail du soir, de nuit, du week-end, des jours fériés et pour le service de piquet) en les basculant sans compensation sur la retraite anticipée pour les fonctions pénibles. Nous soutenons la demande, faite par les syndicats et la Commission du personnel de la Ville de Genève, d’ouverture de négociations avec le Conseil administratif pour qu’une éventuelle révision du système de rémunération n’entraîne pas d’affaiblissement des acquis sociaux, de dégradation des conditions de travail ou de baisse des revenus des fonctionnaires de la Ville.

Nous avons toujours défendu une retraite à 62 ans pour tou·te·s les fonctionnaires et plus particulièrement ceux·celles qui exercent des fonctions pénibles. Nous appuyons la demande d’ouverture de négociations entre le personnel et le Conseil administratif sur cette question. Nous nous opposons à toute externalisation et nous soutenons fermement la possible réduction de la durée du travail de 10 % avec une retenue de salaire de 5 %, 5 années avant la retraite figurant dans le statut.


Brigitte Studer & Pierre Bayenet