Pas de répression supplémentaire sous couvert d’urgence sanitaire
Des militant·e·s de l’appel du 4 mai, qui demande une reprise économique humaniste, écologique et locale, ont été arrêté·e·s par la police. Les personnes soutenant l’appel sont invitées à tracer à la craie des carrés de 4 m2 par terre.
Le 4 mai à midi, alors que ces actions #4m2 se déroulaient dans le respect des distances physiques réglementaires, la police les a stoppées. Le 6 mai, la police a à nouveau interrompu l’action et deux militant·e·s (sur les 5 présent·e·s) ont été menotté·e·s puis emmené·e·s au poste.
Nous dénonçons une force déployée abusive et en totale disproportion avec la situation. Si les règles de précaution sont nécessaires, elles ne doivent pas servir de couverture à un État répressif pour lui permettre de museler la population. Le droit de manifester dans l’espace public est un droit fondamental, qui ne doit être restreint sous aucun prétexte !
Dans le même temps, le parlement ne prend aucune mesure pour éviter l’apocalypse climatique, au contraire, et la population doit plus que jamais se voir garantir le droit d’exprimer une opposition.
solidaritéS soutient pleinement les personnes qui ont subi des attaques policières, et appelle les autorités à réagir pour stopper cette nouvelle forme de répression !
Donna Golaz