Signez l’initiative Pour le droit à un salaire minimum

Signez l’initiative Pour le droit à un salaire minimum

Nos abonné-e-s vaudois
trouveront dans ce numéro une carte-réponse, qui leur
permettra de signer et de faire signer l’initiative cantonale
«Pour le droit à un salaire minimum» lancée
début avril.

Depuis cette date, nous avons quatre mois pour récolter les 12
000 signatures valides afin de pouvoir déposer notre initiative.
C’est un effort considérable.

Les premiers échos de la récolte de signatures nous
montrent cependant que l’objectif n’est nullement hors de
portée. Les personnes sollicitées sont plutôt
favorables à la revendication et le nombre des signatures
récoltées est bon, pour autant que l’on prenne la
peine d’aller à la rencontre des signataires potentiels.

Au fond, vu le bon accueil fait à cette revendication simple
à comprendre, l’issue de la récolte dépend
bêtement du nombre de personnes qui s’engageront dans la
campagne.

C’est ce que nous vous demandons de faire. Vous pouvez signer
l’initiative et faire signer votre entourage familial, vos
relations amicales ou de travail.

Vous vous apercevrez alors vite que le matériel encarté
ne suffit de loin pas! Pas de panique, nous avons des listes de
réserve! Ecrivez-nous à…

solidaritéS, C.P. 5708, 1002 Lausanne ou
Comité d’initiative « salaire minimum»,
Place Chauderon 5, 1003 Lausanne

ou par mail à:
info@salaire-minimum-OUI.ch.

Vous manquez d’arguments?
Vous en trouverez une première série ici:

Et si vraiment vous aviez besoin de pouvoir vous appuyer sur
l’avis d’une «autorité» syndicale, en
voici un:


«…il faudrait
étudier l’éventualité, pour la Suisse aussi,
d’un salaire minimal général légal pour les
branches dépourvues de CCT, comme cela existe
déjà, ou va bientôt exister, dans la
majorité des autres pays européens.




De toute façon, une chose est
sûre : la politique des bas salaires est dommageable à
notre économie et contreproductive. En Suisse, chacune et chacun
doit pouvoir vivre de son salaire suisse. C’est pour cela que
l’on a besoin de salaires minimaux en dessous desquels il soit
interdit d’aller.»

(Paul Rechsteiner, président de l’USS, à propos de
la campagne de l’USS pour une hausse des salaires minimaux sur: www.uss.ch)

Alors, convaincu-e ?
Si oui, merci de votre aide!

Daniel Süri

NON à la transformation des salles des Cantons et des Vignerons en boutiques et bureaux ! Signez la pétition…

Sous le mot d’ordre «Défendons nos lieux de parole,
défendons notre démocratie» une pétition a
été lancée, adressée à la Ville de
Lausanne. Nous vous appelons à la signer. Elle est
téléchargeable sur www.parolelibre.ch

Lieu de rencontre et d’échange avant tout, l’espace public se
rétrécit chaque jour pour se vouer aux marchandises,
à tout ce qui se vend, s’achète et se jette. Dans
cette folie du profit, les CFF y vont aussi de leurs initiatives
désastreuses et spéculent sur leurs bâtiments.

Or des espaces comme ceux de la gare sont uniques: excellente
capacité d’accueil, accessibilité pour tous, tarifs
raisonnables. Leur disparition représenterait une lourde perte
pour notre vie démocratique. Depuis des décennies, on y a
tenu des congrès politiques, décidé de lancer
référendums et initiatives, suivi des séminaires,
écouté des conférenciers, ou joué au loto,
partagé des idées, des moments d’amitié.

La vitalité d’une société démocratique
dépend de la multitude de groupes qui la constitue:
associations, cercles, amicales, syndicats, partis, etc. Mais pour
qu’un groupe vive, ses membres doivent pouvoir trouver des endroits
où se rencontrer, des lieux de parole.

Ces espaces nous sont aussi indispensables aujourd’hui
qu’hier. Signez la pétition pour que la Ville
s’assure que les salles de la gare conservent leur vocation
actuelle!

Pierre Vanek