Sauvons nos parcs publics ! NON à l’extension

Sauvons nos parcs publics ! NON à l’extension
de l’OMC au bord du Lac. Signons le référendum

Aujourd’hui le directeur de l’OMC, Pascal Lamy veut
accaparer – à l’exclusion de tous les
habitant·e·s – une partie d’un des plus beaux
parcs de Genève en le privatisant au bénéfice de
son organisation.

    On ne peut déjà pas se promener
librement sur l’ensemble des parcs qui entourent l’ONU,
souhaitons-nous que demain nous soyons aussi empêchés de
le faire le long du lac ?

    En effet, cette interdiction sera possible
dès lors que la Confédération aura
cédé l’ensemble de cette propriété
à l’OMC, comme il est prévu de le faire
après le déclassement. Ce terrain pourra alors être
traité  sous un régime
d’« extraterritorialité » et
pour de prétendues raisons de
« sécurité », il pourra
être totalement interdit d’accès. Sans parler des
nouvelles constructions qui ne manqueront pas d’être
érigées sur ce site, pour répondre aux besoins
supplémentaires annoncés de l’OMC…

    Le Bureau International du Travail (BIT) avait
été confronté en son temps à une situation
analogue, il avait au final déménagé plutôt
que de porter le coup de grâce au parc qui entourait son
siège. L’OMC – dans cette affaire-ci comme dans
d’autres domaines – se montre arrogante et
prédatrice et ne tient pas compte des besoins de la population.

    Pour toutes ces raisons, nous vous invitons à
signer le référendum municipal que solidaritéS a
contribué à lancer (avec d’autres…) –
en Ville de Genève – contre le préavis favorable de
la municipalité par rapport à ce proje
détestable… Les listes référendaires sont
disponibles sur www.solidarites.ch.

    Nous avons maintenant quelques semaines pour
récolter 4000 signatures d’électeurs·trices
« municipaux » suisses et
étrangers-ères ! Les signatures devront être
déposées au plus tard le 26 mai, ainsi si vous voulez
rejoindre le comité référendaire et/ou travailler
avec nous au succès du référendum, vous pouvez
prendre contact avec le soussigné au 022 740 07 40.
L’enjeu en vaut la peine.


Pierre VANEK