Filigrane, Centre de documentation sur la condition féminine, bibliothèque
Filigrane, Centre de documentation sur la condition féminine, bibliothèque
Connaissez-vous
déjà Filigrane ? Dans le quartier de la Servette, pas loin de la gare
Cornavin de Genève, vous entrez dans une salle spacieuse, bien
aménagée. Coin fauteuils-canapé pour la lecture de revues, coin
« enfants » avec des coussins par terre et des BD. Quelques fleurs dans
un vase, et beaucoup de dépliants dassociations féminines et
féministes des plus diverses. Vous êtes au 19, rue de la Servette.
Vous y serez accueillie par Fanny, Isabelle ou Stéfanie qui vous
guideront à travers les rayons si vous voulez consulter un
livre. Elles
vous assisteront si vous cherchez un vieil article dune revue
qui a
cessé dexister; ou des coupures de presse; des
numéros de « Femmes
Suisses » dil y a 20 ans; la collection
complète d« À tire
Delles »,
journal de lOFRA; une coupure de presse du 14 juin 1989 sur
légalité;
ou une autre, mettons de fin avril, sur les violences. Les
documentalistes de Filigrane lisent les quotidiens, des revues, elles
découpent, répertorient et conservent. Un vrai travail de
fourmi, rendu
possible grâce au travail assidu de quelques
bénévoles. Vous parcourez
les rayons de la bibliothèque de quelque 10 000
ouvrages avec les
nouveautés, les romans, les essais. Les usagères du
F peuvent faire
des propositions dachat, dont le collectif discute pour
éventuellement
procéder aux acquisitions. Le bulletin de Filigrane en parle. En
voici
quelques récentes : « A lheure des
petites mains » de A. Burki et L.
Ebel, « Suis-je encore vivante » de
Grisélidis Réal. Dannée en année,
la bibliothèque senrichit aussi grâce aux dons de
bons livres.
Par ailleurs, les documentalistes établissent des bibliographies sur
des sujets dactualité ou de grand intérêt. Il y en a eu dexcellentes,
comme celle établie par Stéfanie sur Simone de Beauvoir. Inscrivez-vous
à la bibliothèque. Consultez les archives, enrichissez-les.
Anna Spielmann-Andréadi