Elections cantonales

Elections cantonales : La candidature de solidaritéS

Avec la diminution régulière et impressionnante des impôts des entreprises, commencée depuis le début des années 90, les caisses cantonales se vident. Contrairement à ce qu’avaient prédit les chantres du libéralisme avec le socialiste Studer en tête, les entreprises n’ont pas afflué et les emplois ont diminué.


Dimitri Paratte, candidat de solidaritéS au Conseil d’Etat

Economies obligent, l’Etat a diminué, à deux reprises, de plus 10% la masse salariale. Augmentation du temps de travail, diminution des postes, mais aussi nouvelles baisses drastiques des prestations sociales et coupes dans l’enseignement avec une réduction des heures enseignées. PLR, UDC, Verts libéraux n’y vont pas de main morte, et le gouvernement à majorité PS suit docilement.

Il faut inverser cette tendance. Tirer les conclusions du passé et arrêter de croire qu’en diminuant les impôts des multinationales et des personnes les plus fortunées, on pourra compter avec une augmentation des recettes. Nous l’avons dit, défendu, écrit dès le début: à suivre cette logique, on creuse les inégalités et l’on fonce dans le mur. Pour les élections cantonales du 2 avril, solidaritéS présente, dans le district de Neuchâtel, une liste de 7 femmes et 10 hommes, décidés à défendre une politique différente: solidaire, écologiste, féministe. Dimitri Paratte est notre candidat au Conseil d’Etat ; il n’est pas sur la liste du Grand Conseil, car il est déjà conseiller général en ville de Neuchâtel ; et nous ne pratiquons pas le double mandat pour ne pas favoriser la professionnalisation de la politique. HVu 

Nos candidat·e·s au Grand Conseil 

John Amos, Zoé Bachmann, Florence Baldacchino, François Chédel,

Hélène Dederix Silberstein, Luc Ducommun, Dorothée Ecklin, Thierry Humbert-Droz, François Konrad, Nawshad Ladhani,

Simon Matthey, Nabila Mokrani, Camille Jean Pellaux, Jonas Pipoz, Maddalena Perrenoud, Marc-Olivier Storrer, Catherine Villanueva.


Apparentements des listes électorales

La question fait polémique dans le canton à la suite de la décision du POP de ne pas s’apparenter au Parti socialiste pour ces élections. SolidaritéS défend un apparentement généralisé à gauche. Pourquoi?

La loi cantonale, antidémocratique, prévoit un quorum de 10%, ce qui élimine toutes les listes qui n’atteignent pas ce score. L’apparentement permet de contourner ce système inique ; pour nous, c’est une question technique qui n’a rien à voir avec un accord politique, chaque parti restant libre de ses paroles et de ses actions. Un apparentement de toute la gauche se justifie parce que si nous observons les débats et les décisions du Grand Conseil, le PS, même s’il ne soutient pas toujours nos propositions, n’est pas équivalent à l’UDC, au PLR ou aux Verts libéraux. Un renforcement de ces partis de droite se paiera cher en nouvelles attaques antisociales.

Dans le district de Neuchâtel, solidaritéS (comme le POP d’ailleurs) n’atteint pas la limite des 10%. Ne pas apparenter notre liste ferait que les voix de nos électrices et électeurs ne se traduiraient pas en élu·e·s. L’apparentement est dès lors aussi une question de respect: nos électrices et électeurs souhaitent que leur vote conduise à des interventions et actions au Grand Conseil, et non que leur bulletin de vote passe directement à la poubelle.

Il y aura donc apparentement PS, Verts, solidaritéS dans le district de Neuchâtel. C’est peut-être pour la dernière fois, puisqu’une nouvelle loi électorale est en discussion au parlement, avec une circonscription cantonale unique, un quorum à 3% et la disparition du droit d’apparenter des listes. Mais c’est encore de la musique d’avenir.  HVu