Ouvertures du dimanche

Ouvertures du dimanche : Le PLR veut gruger les vendeuses

En mars 2016, les électeurs-trices genevois disaient oui au contre-projet à l’initiative «Touche pas à mes dimanches!», qui avait quant à elle fait un excellent score.

Ledit contre-projet autorisait l’ouverture des magasins trois dimanches par an, mais exclusivement sous condition de l’existence d’une CCT étendue dans le secteur du commerce de détail genevois.

Cette loi avait été combattue au vote par le PLR, au motif, comme l’avait crié haut et fort Pierre Maudet au parlement à l’époque, qu’elle donnait «trop de pouvoir» aux syndicats.

Parlant de pouvoir, celui que contestent aujourd’hui ces mêmes partis, c’est celui du peuple qui leur a donné tort dans les urnes en subordonnant toute ouverture le dimanche à des meilleures garanties de protection pour les travailleuses·eurs du secteur.

Le PLR et le PDC sont revenus à la charge cet été. Ils ont fait passer en force en une séance de commission une loi qui supprime la condition de la CCT, en se cachant derrière le prétexte du vote d’une loi «expérimentale» et temporaire.

Si une majorité du Grand Conseil suit la droite dans ce coup de force douteux, le référendum est certain: contre le mépris de la volonté populaire, pour le respect des droits des travailleuses·eurs de la vente.

PV