Un enfant de Salò… à El Alamein

Un enfant de Salò… à El Alamein


Le M(S)I-nistre Tremaglia1 se trouvait les 2 et 3 févrierà El Alamein, où en juin 1942, l´armée britannique arrêta la progression allemande et italienne vers Le Caire.



Selon Le Corriere della Sera et La Stampa2, Tremaglia laisse percer des regrets pour la défaite des forces de l´Axe, estimant que le gouvernement italien devrait organiser des voyages d´écoliers à El Alamein, afin que ceux-ci «puissent s´y abreuver d´héroïsme». Et, à propos des soldats italiens morts au combat: «Ce sont des exemples à étudier pour comprendre les principes qui les ont inspiré et que nous devrions enseigner à nos enfants: il n´est pas juste que ceux qui ont donné leur vie pour la patrie restent inconnus. […] Ils ont donné leur vie, c´étaient des garçons qui croyaient à certaines valeurs éducatives et allèrent à la guerre par enthousiasme, mais ils n´étaient pas bellicistes.»



Que ces valeurs éducatives soient celles du fascisme ne dérange pas le vieux «squadriste». Les morts d´El Alamein ne sont pas «morts pour la patrie», mais victimes (parfois consentantes) du bellicisme mussolinien.



Les autorités de la Chaux-de-Fonds ont-elles connaissance de ces articles? Par ailleurs, pour combler les lacunes historiques de M. Charles Augsburger, le livre de Paul Graber, «Le corset de fer du fascisme» – à défaut d´être encore en vente en librairie – se trouve à la Bibliothèque de La Chaux-de-Fonds… (hpr)

  1. V «Un enfant de Salò à la Tchaux!» dans solidaritéS No 3 du 7.2.02
  2. Editions du 4.2.02