Charivari pour un monde sans banques

Une action lors de la journée des banquier·ère·s vise à dénoncer un aspect peu visible du monde de la finance. En effet, son pouvoir et ses intentions étant motivés en premier lieu par la recherche du profit maximum, la politique de placements est principalement subordonnée à cet objectif, quelle que que soit la finalité de leur client·e·s.

Une femme déguisée pour carnaval

Ces activités ont de graves conséquences sociales et environnementales. La recherche d’un profit maximal utilise tous les moyens possibles : évasions fiscales, secret des transactions, financement des énergies fossiles, de l’industrie d’armement, spéculation sur les matières premières (aussi bien dans l’énergie que dans l’alimentation). Les banquier·ère·s ne sont pas des personnages ordinaires.

Nous sommes bien loin de l’intérêt « général » et d’une gestion de l’épargne individuelle. Le petit monde de la finance bancaire est un cercle très fermé et opaque, motivé par la gestion des grandes fortunes afin de les augmenter toujours davantage. La cupidité des capitalistes n’a pas de limites, les riches veulent toujours être plus riches, quelles que soient les conséquences pour l’état de la planète et pour le sort de ses habitant·e·s.

Au fil des crises financières, les responsables bancaires ont proposé différentes mesures de régulation pour « améliorer » le fonctionnement de ces juteuses activités. Ces mesures n’ont pas permis de mettre fin aux aspects odieux et aux conséquences néfastes de cette course permanente à la richesse. Même les amendes astronomiques subies par certains établissements représentent des miettes et n’ont eu aucun effet dissuasif. Ce sont les fondements même du système bancaire actuel, sa finalité et son fonctionnement que nous devons mettre en question.

Pour gérer l’épargne ordinaire, financer le logement, la sécurité sociale, la transition énergétique, pour citer quelques exemples, nous sommes favorables à des institutions basées sur le principe coopératif, transparentes, citoyennes. Le système bancaire a jusqu’ici accompagné toutes les crises et les aberrations de nos sociétés. Il serait temps de changer d’orientation en supprimant ce système inique et en construisant une alternative à ce modèle économique.

José Sanchez

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