Micheline Spoerri soutient Sarko

Micheline Spoerri soutient Sarko

C’est avec amusement que nous avons découvert la
polémique entre Charles Poncet et Micheline Spoerri, tous deux
libéraux endurcis, sur le deuxième tour des
présidentielles françaises. Dans Le Matin du 23 avril,
Charles Poncet s’en prend à Nicolas Sarkozy, qu’il
compare au Rastignac de Balzac, voire à un pitbull: «Je
préférerais l’élection de
Ségolène Royal. Car je suis un féministe
irréductible et je trouverais très sympathique
l’élection d’une femme intelligente, belle et qui
communique très bien», ajoute-t-il non san malice.
«Comment Charles Poncet peut-il, sous l’étiquette
libérale, appeler à l’élection de
Ségolène Royal?», s’indigne Micheline
Spoerri. Et pourtant, il y a un an, invitée aux Assises du
féminisme à Genève, elle déplorait
«l’absence de soutien mutuel des femmes» en politique
(Tribune de Genève, 8 mai 2006).

Wallerstein et l’avenir de l’UE

Par manque d’espace rédactionel, nous n’avons pas pu
reprendre dans ce numéro la traduction française du
dernier commentaire de politique internationale d’Immanuel
Wallerstein (n° 207), que nous publions régulièrement
avec sa collaboration. Il traite de l’Union Européenne
à l’horizon 2057, soit dans 50 ans, et pense que celle-ci
pourrait alors s’étendre, non seulement à la
Turquie, mais aussi à la Russie. Par ailleurs, il estime que le
maintien et l’approfondissement des politiques
néolibérales en cours risquerait de transformer
l’Europe en zone de conflits extrêmement aigüs. Pour
en savoir plus, on trouvera cet article complet sur notre site: www.solidarites.ch.

Guatémala?: Enseignants en lutte

Pour la troisième fois cette année, les enseignants
guatémaltèques ont décidé un arrêt de
travail national. Le mouvement a commencé le 23 avril, tandis
que des milliers d’enseignants et de parents bloquaient les
routes principales, cernaient le Congrès et tenaient des
assemblées générales pour exiger des hausses de
salaires de 15% et le maintien de leur système de retraites. Ils
réclament aussi la construction d’écoles et la
garantie d’une aide alimentaire aux élèves. Ils
protestent en particulier contre la privatisation de
l’éducation que conduit le gouvernement du
Président Oscar Berger.

Jean Batou