L’UDC sans fard
LUDC sans fard
«La campagne politique du parti a des objectifs bien plus larges
que la simple lutte contre le crime. Son message subliminal est que
linfluence des étrangers a dune certaine
manière pollué la société suisse,
surchargeant son système de sécurité sociale et
menaçant son identité nationale. Contrairement à
ce qui sest passé en France où le dirigeant du
parti dextrême droite Jean-Marie Le Pen a fait campagne au
printemps entouré de partisans noirs et dorigine arabe,
lUDC a choisi la voie dune confrontation beaucoup plus
frontale («eux contre-nous»).» (The New York Times,
8.10.2007) A croire que certaines choses paraissent plus claires vues
de New York
La grande pétoche du Parti radical
Les sondages ne sont pas bons et le Parti radical commence à
avoir les chocottes. Du coup, son vice-président valaisan,
Léonard Bender alerte ses troupes en décrétant
«Cest la lutte finale!». Ce fervent partisan de
Sarkozy, membre de lUMP (il est binational) rassure pourtant ses
ouailles: il na pas viré communiste, mais lheure
est grave et «il vaut mieux se mobiliser avant le 21 octobre que
dentamer après des thérapies de groupe». Qui
risquent en plus de ne pas être remboursées par
lassurance-maladie façon Couchepin.
Des chiffres et des lettres
Selon lOFS, au deuxième trimestre 2007, «le
chômage diminue, mais le sous-emploi reste stable». Pour
les médias, le premier bout de phrase suffira. Pourtant, la
diminution du chômage porte, officiellement, sur 0,4%, alors que
le sous-emploi augmente de 0,1%. Si on considère les
décimales pour décréter un recul, pourquoi ne plus
les considérer quand il sagit dune augmentation?
Peut-être parce que la vulgate des économistes
libéraux, ces oulémas du monde capitaliste, peine
à expliquer que quand «léconomie» va
bien, lemploi ne se porte pas mieux
Quoi quil en
soit, cest toujours 203000 postes à plein temps
qui font défaut aux salarié-e-s de ce pays.
Lassassin du Che opéré par des médecins cubains
La légende du Che vient de senrichir dun nouveau
paradoxe. Celui qui lexécuta, le 9 octobre 1967 en
Bolivie, vient, incognito, dêtre opéré de la
cataracte par des médecins cubains dans le cadre de
l«opération miracle» menée en
Amérique latine pour soigner gratuitement les pauvres de cette
affection de la vue. Pour lhebdomadaire cubain Granma,
lex-sergent Mario Teran a retrouvé la vue «mais il
ne sera sans doute jamais capable de faire la différence entre
les idées qui lont conduit à assassiner un homme
de sang-froid et celles de cet homme».