Civiliser le capitalisme sauvage?...

Civiliser le capitalisme sauvage?

Avant de se rendre à Porto Alegre, le
Conseiller National du PSS Rudolf Strahm
annonce la couleur… très, très pâle:

«Détruire des McDonald’s ne m’intéresse pas.
Le paradigme de la globalisation signifie pour
moi un combat qui durera des décennies pour
mettre en place des standards internationaux
encadrant le capitalisme dans le domaine
social, écologique ou de la concurrence. (…)
Le capitalisme international s’est imposé. Les
règles de l’OMC sont une réalité. On ne peut
empêcher le libre échange. Mais il faut
l’encadrer, se battre pour que les conventions
écologiques (Kyoto, Montréal, etc.) et celles
du BIT soient reconnues au même titre que
les règles de l’OMC. En clair, la seule manière
de contrôler le capitalisme sauvage qui
découle de l’OMC est de le civiliser. (…)»
(Le Temps, 16 janvier 2002).

Injustice et terrorisme

L’archevêque de Dehli dénonce l’injustice
sociale comme la «pire forme de terrorisme».
Mgr Vincent Michael Concessao s’étonne que
les attentats du 11 septembre aient fait tant de
bruit, alors qu’une autre forme de terrorisme,
la pauvreté et la faim, fait chaque jour des
milliers de victimes sans attirer l’attention des
gouvernements. «Nous vivons dans un état
de scandaleuse injustice sociale et la tendance
va vers une aggravation de la situation.
L’Eglise doit donc se battre pour la justice
sociale, sans laquelle la paix et l’harmonie ne
peuvent pas exister», a-t-il déclaré.

Face à la mondialisation,
les peuples d’abord

800 délégué-e-s issus de 300 organisations
populaires étaient présents au Forum de
Xelajú, au Guatemala, les 22-24 novembre
derniers. Ils entendaient dire non au Plan
Puebla-Panama, faire front à l’ALENA (zone
de libre-échange de l’Amérique du Nord) et
développer des alternatives sociales par en
bas. Le Plan Puebla-Panama est soutenu
actuellement par le gouvernement mexicain,
avec l’appui des USA, pour établir une zone de
libre-échange et de promotion d’infrastructures
répondant aux intérêts des multinationales
et des groupes oligarchiques
nationaux en Amérique Centrale. Prochain
rendez-vous au Nicaragua, après Porto
Alegre, courant 2002. (www.ciepac.org/bulletins/200-300/bolec233.htm)