Week-end syndical de la LCR

Week-end syndical de la LCR


Le week-end du 8 9 février, 600 militant-e-s et sympathisant-e-s de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR)se sont retrouvés, à Saint-Denis, le temps d’une conférence des salarié-e-s du public et du privé sur «l’évolution du travail et défense des droits sociaux en Europe». Une délégation de syndicalistes de solidaritéS a participé à la rencontre.


La France n’échappant pas à la vague de licenciements déferlant sur l’Europe, les camarades de la Ligue ont pris le temps d’échanger et de confronter leurs expériences pour tenter d’esquisser des lignes d’interventions. Alors que le mouvement anti-mondialisation a réussi à mobiliser une nouvelle génération de jeunes militant-e-s, les syndicats peinent à prendre la mesure du changement. La LCR a, au contraire, démontré lors de ce week-end, sa capacité a mobiliser sur les thématiques du travail de jeunes travailleurs/euses. Les rapports introductifs ont permis à chacune et chacun de s’initier aux concepts d’analyses qui ont cours au sein d’une gauche réellement anticapitaliste. Puis des groupes de travail ont donnés la parole aux militants d’en bas.


Les thématiques abordées ont permis de situer les attaques du gouvernement Raffarin dans le contexte de la mondialisation:



  • La protection sociale est à nous. Les attaques contre la Sécu et notamment du régime des retraites ont permis aux camarades de prendre la mesure des difficultés de mobilisation entre le privé et le public. Cette campagne contre le démantèlement est le test pour les salarié-e-s français.

  • Le travail n’est pas une marchandise. Les participants ont pu prendre la mesure de la dégradation des conditions de travail. De la précarité allant croissant, à la sous-traitance généralisée, la LCR avance la revendication d’une interdiction des licenciements.

  • La mondialisation contre les salarié-e-s. Une prise de conscience émerge dans le monde du travail, les travailleurs/euses face aux délocalisations, aux pressions productivistes, identifie que la mondialisation n’est que la face du capitalisme sauvage.

  • Quel syndicalisme pour quelles luttes? Face à la grosse crise des appareils syndicaux, la mobilisation sur le terrain et la solidarité de campagnes interprofessionnelles doit permettre aux salarié-e-s de reprendre l’initiative.


(os)