Hausse des tarifs TPG, suppression de lignes de tram: ça suffit!

Hausse des tarifs TPG, suppression de lignes de tram: ça suffit! : EAG sur les rails, direction Grand Conseil

Tarifs surfaits, nouveau réseau : l’évolution des TPG ces dernières années s’est trop souvent faite aux dépens des usagers·ères. Il faut que ça change ! Ensemble à Gauche s’engage dans ce sens et l’a démontré dans la rue ce lundi de rentrée.

 

Pour annuler la hausse des tarifs approuvée par le Grand Conseil et le Conseil d’Etat, l’Association de défense des retraités AVIVO a fait aboutir une initiative populaire cantonale, qui a remporté près de 56 % de OUI en votation populaire en mars de cette année. Mais, suite à un recours, le résultat de la votation a été annulé…

Ensemble à Gauche (Liste 1 – EAG) se battra naturellement au Grand Conseil pour un retour à des tarifs TPG abordables, avec comme horizon la gratuité de ce service public indispensable ! Genève en a largement les moyens. Le « nouveau » réseau et ses multiples transbordements sont aussi un vrai problème : EAG défend donc le retour des trams 13 et 16, sans diminution de fréquence, et soutient une vraie priorité dans nos rues aux véhicules TPG.

 

«Détournement» ferroviaire réussi, public ravi

Cet engagement social et écologique d’EAG a fourni le thème d’une première apparition publique de campagne de notre coalition de gauche combative, dans les rues de Genève, le matin du lundi de la rentrée… Une cinquantaine de can­di­dat·e·s, de mi­li­tant·e·s et de sympa­thi­sant·e·s d’EAG et de ses diverses formations a en effet « détourné » un tram au Rondeau-de-Carouge et a fait le trajet de Carouge à Cornavin sur le parcours – et les rails – de la ligne du tram 13 supprimée.

Au « tram » EAG, rien ne manquait… il était bondé, convivial et un musicien ambulant a même permis aux passagers de faire le trajet en musique. Manifestement un peu inquiets au départ… les agents des TPG nous ont remercié du soin avec lequel nous avons – bien entendu – laissé passer les « vrais » véhicules des TPG.

Applaudissements et encouragements nourris du public ont accompagné le trajet de ce véhicule d’un type nouveau, démontrant – si besoin était – la popularité de nos revendications en matière de transports en commun, en particulier celle du rétablissement du tram 13. Les autorités cantonales seront d’ailleurs saisies sous peu d’une pétition à ce sujet dont notre camarade Henriette Stebler – élue municipale d’EAG/AGT à Carouge – a rappelé au départ de notre « tram » qu’elle avait recueilli près de 6000 signatures au cours de l’été.

 

Pagani en tête… on s’est bien amusés

A signaler aussi, qu’en tête de notre tram de campagne, comme de notre liste au Grand Conseil… on trouvait l’infatigable Rémy Pagani, dont l’engagement en matière de transports publics, contre les hausses de tarifs TPG notamment, mais aussi en ce qui concerne l’organisation du réseau, se sont traduits par son éviction – abusive et que nous contestons toujours – du Conseil d’administration des TPG où il représentait efficacement la Ville de Genève.

Au-delà de la stricte problématique des transports, le choix de cette forme d’action d’EAG pour notre « coup de pub » de rentrée visait bien entendu à mettre l’accent sur la dimension collective, unitaire et populaire de notre engagement  que représente bien le transport collectif mis en scène de manière colorée, conviviale et sonore. Nous étions dans la rue, dans notre élément, au contact de la population  et des dizaines de mi­li­tant·e·s ensemble au coude à coude se sont – par ailleurs – bien amusés.

Une différence que certains ont relevé avec la candidate UDC qui s’est fait mousser la veille, toute seule et au contact des poissons, en barbotant en noir dans la rade, au profit du serpent de mer toujours plus dépassé des pro-bagnoles, que serait une nouvelle traversée de celle-ci.

Seule petite fausse note… un gendarme (trop) zélé est intervenu pour tenter de « dissoudre » notre tram 13, en soutenant la thèse incongrue qu’il constituait une manifestation non autorisée et que le conducteur ou les passagers, pourtant munis d’un titre de transport, seraient amendables. A suivre donc. 

 

Pierre Vanek