Fidel Castro et la question de la démocratie

Nous publions ci-dessous le début de l’article de notre camarade Eric Decarro. Retrouvez-le dans son intégralité sur le site du Courrier (lecourrier.ch)

Suite au décès de Fidel Castro, la plupart des medias occidentaux ont présenté Castro comme un dictateur, et Cuba quasiment comme une prison à ciel ouvert. Les critiques portant sur l’absence des libertés politiques, la liberté d’information ou d’expression sont certes fondées. Des erreurs ont été sûrement commises et des répressions exercées. Mais il faut quand même voir l’essentiel.

Il ne faudrait pas oublier dans quel contexte les libertés politiques ont été restreintes: Cuba a dû faire face pendant plus d’un demi-siècle aux tentatives de déstabilisation de son voisin, l’impérialisme américain, aux efforts de la CIA pour y implanter des agents à sa solde, aux tentatives d’exploiter toutes les contradictions du régime cubain pour le renverser. Il a fallu tenir tête des années à ce puissant voisin en assiégé. […]

Eric Decarro