Trump attaque les «caravanes» de migrant·e·s

Ces dernières semaines, Trump a concentré ses attaques sur les «caravanes» de plusieurs milliers de personnes fuyant l’insécurité du Honduras pour demander l’asile aux États-Unis.

L’arrivée à la frontière de ces caravanes n’est pas prévue avant décembre, mais Trump a assuré qu’elles n’entreraient pas et a annoncé le déploiement de 15 000 soldats le long de la frontière avec le Mexique. Il a ajouté, avant de se rétracter le lendemain, que l’armée répliquerait par des tirs et d’éventuels jets de pierres.

Le président états-unien poursuit ses politiques racistes incarnées par des discours haineux contre les étrangers·ères et les migrant·e·s. Il utilise constamment le terme invasion, tout en répétant sa volonté de remettre en cause les droits du sol et d’asile. Il a déclaré que les États-Unis n’accepteraient plus de demandes d’asile de celles et ceux qui ne seraient pas passé·e·s par des postes de frontière officiels. «Les migrant·e·s arrêté·e·s à la frontière seront placé·e·s dans des camps… jusqu’à ce qu’ils/elles soient expulsé·e·s ou voient leur demande approuvée», a-t-il ajouté. Et les candidat·e·s républicain·e·s ont repris le slogan «jobs, not mobs» («des boulots, pas des hordes»).

Dans ses discours contre la «caravane», le président états-unien n’a pas hésité à mêler antisémitisme et théorie du complot. Il a accusé le financier George Soros, qualifié de «mondialiste», d’avoir financé des «hordes» de migrant·e·s au Mexique et de payer les manifestant·e·s en faveur des «caravanes».

Notre opposition au capitalisme ne revient pas à nous opposer à la libre circulation des peuples. Face au système d’exploitation et d’oppression capitaliste, nous sommes solidaires des réfugié·e·s et des migrant·e·s.

JD