L’avenir du chemin de fer dans l’arc lémanique

L’avenir du chemin de fer dans l’arc lémanique

Sacrifiée depuis des décennies à l’automobile, la région genevoise va bénéficier d’un renouveau du rail. Avec la troisième voie entre Genève et Coppet, dès décembre 2004 la cadence des trains régionaux passera à la demi-heure. Pour arriver au quart d’heure, des travaux supplémentaires seraient nécessaires; pourquoi ne pas les avoir prévus dès le début?


Le raccordement La Praille – Eaux-Vives, ouvant la liaison directe Cornavin – Annemasse, permettra la constitution d’un RER genevois, de La Côte au Chablais. Le canton de Genève a déjà décidé sa contribution financière de 400 millions à ce projet de près d’un milliard. La participation fédérale pour le reste a fait l’objet d’une convention qui constitue un engagement pour Berne. Mais les «coupes» budgétaires en cours de discussion risquent de toucher les projets ferroviaires et retarder celui-ci. Alors qu’il faudrait aller plus loin!


Genève aura donc son RER et il existe déjà un RER vaudois (REV). Il faut unifier ces deux entités pour créer un grand Réseau Express Lémanique (REL) couvrant tout le bassin. Nous pouvons penser à des trains directs Yverdon – Evian ou Villeneuve – Bellegarde. C’est l’objet du projet REL, animé par les sections de Genève et Vaud de l’ATE. Une pétition destinée aux deux Grands Conseils est ouverte à la signature jusqu’à la fin octobre. Si elle ne vous a pas déjà été présentée, vous pouvez en obtenir des exemplaires au secrétariat de l’ATE Genève, 18 rue de Montbrillant, 1201 Genève (tél. 022 734 70 64).

(mc)