Souvenirs d’un ouvrier trotskiste breton

Souvenirs d’un ouvrier trotskiste breton

Apprenti mécanicien à Brest, André Fichaut – alias «Max» (son pseudo au PCI) – adhère à la fin de la seconde guerre mondiale au mouvement des Auberges de jeunesse, où il rencontre les «trotskystes» (à une époque où, stalinisme dominant oblige, il ne faisait pas bon l’être…).

Syndicaliste aux chantiers navals, puis à l’EDF, André Fichaut participa au mouvement de soutien à la révolution algérienne. «Entriste» durant les années 50-60 au PCF, il le quittera pour participer à la fondation de la Ligue communiste. En 1973, il est l’un des animateurs du comité de grève de l’EDF en Bretagne.

L’ouvrage d’André Fichaut – outre la riche expérience personnelle de son auteur – montre que l’extrême-gauche «pré- et post-soixantehuitarde» n’était pas composée uniquement d’intellectuels, mais aussi de travailleurs (contrairement à des légendes tenaces) dotés d’un flair et d’une conscience politique à toute épreuve.

Ce livre a déjà fait l’objet de présentations élogieuses dans la revue Inprecor (sous la plume de Jean-Michel Krivine), dans l’hebdomadaire Rouge (sous celle de Léonce Aguirre); il est préfacé par Alain Krivine, porte-parole de la LCR.

En complément à ce témoignage, un autre ouvrage (encore disponible à la librairie «La Brèche», Paris) sur l’extrême-gauche en Bretagne: André Calvès, Sans bottes ni médailles: un trotskyste breton dans la guerre, Montreuil, Ed. La Brèche, 1984.

(hpr)

André Fichaut, Sur le pont: souvenirs d’un ouvrier trotskiste breton, Paris, Ed. Syllepse, 2003 (Collection «Utopie critique»)