Palestine: missions civiles

Palestine: missions civiles


Après la manifestation largement suivie du 12 janvier 2002, les différents miltant-e-s et groupes organisateurs se constituèrent en un Collectif «Urgence Palestine» qui devait réfléchir aux réponses à donner à la situation de non-droit toujours plus marquée dans les territoires occupés de Palestine.



Ces réponses ont emprunté plusieurs voies: l’organisation d’une conférence, les moments de manifestation, les vendredis de 17h30 à 18h30 à Genève, et surtout la mise sur pied, dans le cadre de «la création d’une force civile internationale de protection du peuple palestinien», d’une première mission civile suisse en Palestine.



Forte de plus de 25 personnes, cette mission partira du 27 mars au 4 avril et se rendra en deux groupes

  • à Jérusalem-Est, en Galilée et à Gaza
  • à Jérusalem-Est, à Ramallah et à Naplouse


Elle rejoindra d’autres groupes partis de France, d’Italie et de Belgique pour participer à la «journée de la terre» notamment aux côtés d’Arabes Israéliens dans la région du Néguev.

Pourquoi cette mission?

Comme le relevait l’appel pour la force civile internationale, «la guerre qu’Israël mène en Palestine a des conséquences tragiques pour les populations palestiniennes: économie sous embargo, villes et villages isolés, 20000 blessés, plus de 800 morts, tel est le lourd bilan. Aussi avons-nous décidé de lancer et développer une vaste chaîne de solidarité humaine afin de nous constituer en force symbolique d’interposition et ainsi offrir protection et observateurs aux populations civiles palestiniennes.»



C’est sur ces principes que s’est constituée la mission suisse dans laquelle on trouve, outre Françoise Fort, de l’association Suisse Palestine (de retour d’une précédente mission), des représentant-e-s syndicaux, des membres du groupe «Jeunes pour la Palestine», des enseignant-e-s, des élu-e-s, des Suisses d’origine maghrébine ainsi que des représentant-e-s des médias. Ils se reconnaissent dans les objectifs de la campagne de protection de la population civile ainsi que dans la synthèse de son appel, laquelle relève que:



«Le véritable obstacle à la paix entre Palestiniens et Israéliens est l’occupation militaire israélienne des territoires palestiniens depuis plus de 30 ans, accompagnée de leur colonisation, ce qui constitue une forme brutale de violence, de violation continue des droits de l’homme et d’asservissement d’un peuple.»



Non à la colonisation, à l’occupation, au cortège d’humiliations quotidiennes des Palestinien-ne-s prisonniers dans leur propre pays!


Andrée JELK-PEILA
Conseillère municipale Lancy – ADG solidaritéS, participante à la mission