Refus de la politique spectacle: c’est le programme qui compte!

Suite à des articles parus
dans «Le Courrier» du 21 octobre et dans «La
Tribune» du 23 octobre, personnalisant le débat sur les
élections municipales et anticipant les choix pour le Conseil
administratif, nous avons envoyé le communiqué de presse
suivant pour réaffirmer notre engagement en faveur de la
population et refuser la logique de politique-spectatcle relayée
par les médias.

solidaritéS a été surpris de lire dans la presse
des articles faisant état d’une rivalité
homme-femme dans notre mouvement pour les prochaines élections
en Ville de Genève. En effet, nous avons décidé de
lancer seize candidats, huit femmes et huit hommes, dans la bataille
des Municipales, emmenés par Catherine Gaillard et Rémy
Pagani, avec Catherine Gaillard comme tête de liste. Par
ailleurs, nos candidat-e-s prendront place sur la liste «A Gauche
Toute!», qui rassemble les forces de la gauche
antilibérale.

Comme nous n’avons cessé de le répéter, nous
mènerons campagne pour qu’une véritable gauche de
gauche, unie autour d’un programme de législature commun,
obtienne la représentation la plus large dans les Conseils
Municipaux du canton. Il s’agit pour nous de défendre, sur
le terrain électoral aussi, les intérêts des
couches populaires, des salarié-e-s modestes, des
usagers-ères des services publics, des victimes de
discriminations de tous ordres, contre une politique de
régression sociale mise en oeuvre par la droite, à
laquelle Verts et Socialistes refusent trop souvent d’opposer une
véritable alternative.

Nous regrettons donc que la presse, au lieu d’animer le
débat d’idées, comme ce serait son rôle,
cède de plus en plus aux sirènes de la politique
spectacle, réduisant ainsi les engagements des uns et des autres
sur des valeurs et des projets, à de tristes jeux
d’ambitions personnelles. Cela est d’autant plus choquant,
lorsqu’il s’agit de caricaturer les débats
d’un mouvement comme le nôtre, qui lutte au quotidien,
à contre-courant, contre les privilèges indus d’une
minorité. Loin de contribuer au débat
démocratique, cette attitude nourrit le
désintérêt et l’abstention.