L’internationalisme

est dans l’ADN de solidaritéS

Lorsque nous revendiquons une solidarité internationale, on nous rétorque souvent que les questions internationales concernent les autorités fédérales et n’ont pas leur place dans un parlement cantonal ou communal. Ce n’est pas notre point de vue. Les grands conflits internationaux, par exemple, ont des enjeux qui influencent les situations politiques, économiques, sociales et environnementales de toutes les populations ; ils ne se passent pas dans des enceintes fermées, mais sur la place publique. Les engagements des populations, des organisations, des États, à tous les niveaux, font partie du rapport de forces global.

Les autorités cantonales et communales doivent s’engager publiquement pour dénoncer la suspension du financement de l’UNRWA, alors que le peuple palestinien croule sous les bombes. La dénonciation des fauteurs de guerre et l’appel à un cessez-le-feu immédiat, sans annexion, doit devenir une marque de notre Canton, quel que soit le pays où se passent ces guerres (Palestine, Ukraine, République Démocratique du Congo, etc.). Le Canton doit aussi prendre des initiatives en direction du Conseil Fédéral et des Chambres fédérales en leur demandant de dénoncer les multinationales suisses qui trafiquent illégalement à travers le monde, au mépris des droits humains. Nous demandons aussi que le Canton augmente le montant alloué à l’aide humanitaire et au développement, pour appliquer les recommandations de l’ONU : 0,7% du budget de fonctionnement.

Les élu·e·x·s de solidaritéS porteront ces questions dans l’enceinte du parlement cantonal. La Suisse et le Canton de Neuchâtel influencent et bénéficient grandement des inégalités internationales et des conséquences du colonialisme historique et des impérialismes actuels. Comme notre influence politique et économique ne s’arrête pas aux frontières cantonales, nationales ou européennes, il en va de même pour notre responsabilité collective.