La culture et l’éducation ne sont pas un luxe de haute conjoncture

« Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons ! » (Victor Hugo)

Pour naviguer en ces temps incertains, notre boussole indique encore et toujours : culture, éducation et solidarité. Il n’y a pas d’âge pour apprendre et se cultiver, pour dessiner, peindre, sculpter, lire, jouer ou écouter de la musique, pratiquer un sport ou prendre plaisir à voir un film ou un spectacle. Nous voulons faciliter l’accès à la culture et à l’éducation pour tous les publics, y compris les personnes issues de la migration et/ou en situation de handicap. Mais pour que tout le monde puisse en profiter, des efforts budgétaires constants et volontaristes sont nécessaires. Le travail artistique et tout le travail éducatif doivent être valorisés et mieux rémunérés. Nous demandons un soutien renforcé pour les éducatrices et éducateurs de la petite enfance et les autres professionnel·le·s du travail socioculturel, pour le corps enseignant mais aussi pour les artistes, afin de permettre une meilleure visibilité et une valorisation de leur travail.  C’est un point de vue que nous défendrons avec conviction et détermination au Grand Conseil.

Opérant dans le monde du théâtre, de la musique, du cirque, des arts de la rue ou dans un les multiples métiers qui permettent la représentation culturelle, les artistes du canton de Neuchâtel sont regroupé·e·x·s en association. Leur but est un développement pérenne de la création artistique. Au-delà des demandes des divers secteurs, leurs propositions générales se conjuguent autour de revendications communes : consacrer 1% du budget de l’Etat à la culture, revoir le système des soutiens publics et se préoccuper de la situation sociale des travailleuses et travailleurs de ce milieu, notamment au niveau du système de retraites. Convaincu·e·x·s qu’en protégeant la culture, elle aidera toute la population à vivre mieux en polluant moins, nous soutenons toutes ces demandes.

Opérant dans le monde du théâtre, de la musique, du cirque, des arts de la rue ou dans un des multiples métiers qui permettent la représentation culturelle, les artistes du Canton de Neuchâtel sont regroupé·e·x·s en association. Leur but est un développement pérenne de la création artistique. Au-delà des demandes des divers secteurs, leurs propositions générales se conjuguent autour de revendications communes : consacrer 1% du budget de l’État à la culture, revoir le système des soutiens publics et se préoccuper de la situation sociale des travailleuses et travailleurs de ce milieu, notamment au niveau du système de retraites. Convaincu·e·x·s qu’en protégeant la culture, elle aidera toute la population à vivre mieux en polluant moins, nous nous soutenons toutes ces demandes.

La concurrence n’a pas sa place dans la formation. La compétition reproduit les inégalités sociales et péjore les rapports sociaux en mettant l’accent sur la réussite individuelle plutôt que sur la coopération. Trop de stress, en grande partie lié aux tests, aux délais et aux épreuves, épuisent les enfants dès l’âge de la scolarité, mais aussi les apprenti·e·s et les étudiant·e·s. Là aussi il faut repenser les rythmes et le système éducatif. Apprendre doit être un plaisir, c’est la meilleure garantie de réussite d’une approche à visée collective. Nous préconisons une réduction du nombre d’élèves par classe et un renforcement significatif de l’encadrement indispensable aux enfants handicapé·e·s.

Tout cela a bien sûr un coût, mais nous refusons qu’il repose sur les familles de manière directe. C’est par l’impôt qu’il faut assurer le financement lié à la formation et à la culture, et non pas par l’augmentation de taxes et de charges portées individuellement. Cet impôt doit être juste socialement : les hauts revenus, les hautes fortunes et les bénéfices des entreprises doivent participer davantage.

Les crises environnementales et sociales exigent de nous des manières inédites de vivre ensemble. Culture et formation permettent de réfléchir et d’ouvrir des voies novatrices. Nos réflexions et nos actions doivent prendre en compte ces temps nouveaux.