Pour une politique d’accueil généreuse :

uni·e·s nous sommes fort·e·s !

Le statut des migrant·e·s et des requérant·e·s d’asile est défini par des lois fédérales qui nous font bien sentir, hélas, que l’UDC est le premier parti du pays. La marge de manœuvre du Canton est restreinte mais existante, et les mesures doivent être le fruit d’une volonté de faire preuve d’humanité.

Au nom de la solidarité, mais aussi des droits de l’Enfant et des droits humains, nous nous opposons aux renvois et autres barrières administratives. Cela concerne en particulier les requérant·e·s d’asile, et plus largement celles et ceux qui, inséré·e·s de longue date dans le canton, passent par une mauvaise période et doivent avoir recours à l’aide sociale pour leurs besoins de base.

Le centre fédéral de Boudry a fait couler beaucoup d’encre, de différentes couleurs politiques… Nous pensons qu’il faudrait commencer par revoir les conditions de séjour dans ce centre « de tri », qui donne trop de pouvoir à l’aspect policier. La réponse sécuritaire est inappropriée du point de vue des droits humains, mais aussi inefficace pour améliorer la situation. Il faut plus de moyens pour un encadrement social. D’autres centres, notamment celui de Sornetan, l’ont démontré : une politique accueillante, basée sur la confiance, favorise les échanges avec la population locale et diminue les peurs. Ce qui a été possible pour l’accueil des Ukrainien·nes doit l’être pour tout le monde.

Le centre fédéral de Boudry a fait couler beaucoup d’encre, de différentes couleurs politiques… Nous pensons qu’il faudrait commencer par revoir les conditions de séjour dans ce centre « de tri », qui donne trop de pouvoir à l’aspect policier. La réponse sécuritaire est inappropriée du point de vue des droits humains, mais aussi inefficace pour améliorer la situation. Il faut plus de moyens pour un encadrement social. D’autres centres, notamment celui de Sornetan, l’ont démontré : une politique accueillante, basée sur la confiance, favorise les échanges avec la population locale et diminue les peurs. Ce qui a été possible pour l’accueil des Ukrainien·nes doit l’être pour tout le monde.

SolidaritéS demande, avec Droit de Rester, une amélioration des conditions d’accueil :

  • Éviter une occupation surchargée des locaux.
  • Une carte de transport pour tou·te·s les requérant·e·s.
  • La possibilité de cuisinier ce qu’iels souhaitent.
  • Un meilleur accès aux soins (santé physique et santé mentale).
  • Des propositions d’occupation qui font sens, pour les adultes et les enfants.
  • Un espace dédié spécifiquement aux femmes et un espace dédié aux familles.
  • Permettre une libre circulation des personnes dans et hors des bâtiments. Ce n’est pas une prison !

Nous nous engageons pour une politique d’accueil généreuse et reconnaissante. Le Canton se targue, à raison pour partie, de sa politique d’intégration. Mais l’accès à la santé, au travail, au logement et à la culture doit être repensé, concrétisé et facilité pour toutes les personnes qui vivent dans notre canton, quelle que soit leur origine et quel que soit leur statut.