Anti-Atomic newS

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Avec Sarko: un EPR ça va déjà pas… deux EPR bonjour les dégâts !

Outre-Jura, au soir de ce 29 janvier qui a vu 2,5 millions de
manifestant-e-s contre la politique de Sarkozy et de ses
« réformes » libérales,
l’Elysée confirmait la mise en chantier d’une
deuxième centrale nucléaire EPR, à Penly, en
Seine-Maritime, au grand dam de celles et ceux qui avaient cru un
instant à la sincérité du « Grenelle
de l’environnement ». Alors que les chantiers en
cours des EPR, à Flamanville et en Finlande, sont des gouffres
à fric et que les défaillances techniques se multiplient,
Sarkozy poursuivait ainsi son action de chargé de promotion du
lobby nucléaire avec comme conséquence – entre
autres – une marginalité volontairement entretenue des
énergies renouvelables en France. 

Autriche: menace nucléaire suisse… contre les droits humains !

Pendant ce temps, de l’autre côté d’un autre
de « nos » frontières, les
député·e·s du Land autrichien du Vorarlberg
ont enjoint, fin janvier, à leur gouvernement
d’« examiner les risques » des projets
nucléaires suisses. Les déchets et les centrales
nucléaires « menacent le droit à la vie,
à la santé et à un environnement
intact » ont-ils – à juste titre !
–  proclamé. Tous partis confondus, ils exigent le
dépôt d’une plainte contre la Suisse devant la Cour
européenne des droits de l’homme. En effet, en novembre,
six sites potentiels avaient été désignés
pour l’entreposage des déchets radioactifs
helvétiques, dont certains proches de la frontière
autrichienne. 

Contre le risque d’un nouveau tCHernobyl

Et au milieu, en Helvétie… la montée en puissance de
l’opposition au nucléaire représente une urgence
vitale pour affronter les nouveaux projets de centrales atomiques, qui
seront soumis au référendum populaire d’ici deux ou
trois ans. Prochains rendez-vous important dans ce sens, fin avril avec
l’anniversaire de Tchernobyl et ses manifestations
antinucléaires d’une actualité
renouvelée…

Pierre Vanek