Deux nouvelles publications du CETIM (Centre Europe-Tiers Monde)

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Aide au développement. Efficace, neutre, désintéressée ? Points de vue critiques du Nord sur la coopération européenne
De G. Azam, G. Hidouci, A. Katz, F. Lapeyre, B. Lecomte, G. Perroulaz et R. Vivien
PubliCetim nº 33, 192 pages, 10 CHF / 6 €

Crise écologique, propagation des virus… Malgré
ses frontières, le Nord se rend compte que nous ne formons
qu’un seul monde. « Faisons table rase de nos
responsabilités et unissons-nous pour mieux vivre les
décennies à venir ! », lancent les
défenseurs d’une nouvelle aide publique au
développement (APD). Une APD technique, neutre, qui pourrait
servir au fonctionnement optimal des marchés, à
protéger les fameux « biens publics
mondiaux »… Voilà pour le discours dominant.

    Mais est-ce la vocation de l’aide au
développement ? Peut-elle être apolitique ?
Doit-elle rester un instrument de domination ou devenir un outil de
coopération, avec tout ce que cela implique, entre tous les
peuples, mis sur un pied d’égalité ?
Répondant à un article de Jean-Michel Severino (directeur
général de l’Agence française de
développement), les auteur·e·s proposent des
pistes pour une autre politique européenne de coopération
et de solidarité internationales.

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En finir avec la dépendance à l’aide De Yash Tandon (traduction française), pré­faces de Samir Amin et Benjamin W. Mkapa.
PubliCetim nº 34 (coédition avec Pambazuka Press et South
Centre), 224 pages, 12 CHF / 8 €

Les pays développés dépendant de l’aide
– qui ne relève pas du développement
–cherchent à se sortir de cette dépendance sans y
parvenir. Ce livre montre comment ils pourraient s’en
libérer par eux-mêmes.

    Il arrive à point, car il appelle le Sud
à ne pas tomber dans le piège de l’assistance et de
refuser le colonialisme collectif de l’OCDE. Une stratégie
de sortie de l’aide nécessite un changement radical,
à la fois des mentalités et des stratégies de
développement des pays concernés. Elle requiert une
implication plus profonde et directe des peuples dans leur propre
développement, ainsi qu’une restructuration radicale des
institutions mondiales de l’aide.

    « Yash Tandon est un intellectuel
ougandais important qui a été l’un des acteurs
majeurs de ce que j’ai appelé ’ l’éveil
du Sud ’ – la période de Bandoung de 1955
à 1980 » (Samir Amin).

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