Décomposition constitutionnelle du droit au logement

Décomposition constitutionnelle du droit au logement

La suppression du droit au logement dans l’avant-projet de
constitution démontre la complète insensibilité
des partis de droite, qu’ils soient traditionnels, patronaux ou
xénophobes, aux droits sociaux fondamentaux, en particulier au
droit de chacun·e de ne pas se retrouver sans habitation et
à la rue.

    Mais il y a pire encore. Cette suppression
s’est accompagnée du biffage des mesures qui
concrétisent le droit au logement dans la constitution actuelle.
Ainsi, la lutte contre la spéculation foncière, la
priorité à la construction de logements à loyers
bon marché et les mesures nécessaires pour que les
personnes expulsées de force ne soient pas sans logements
ont-elles été évacuées de la
constitution !

    En revanche, y a été introduit, sous
prétexte de pénurie de logements, un programme de mesures
d’exception permettant aux investisseurs immobiliers de
construire sans entrave aucune des immeubles commerciaux ou en
propriété par étage dans les zones actuellement
réservées à la construction de logements locatifs
et de logements sociaux.

Nils de Dardel