Contrat social ou marché de dupes ?

Contrat social ou marché de dupes ?

Jean-Jacques Rousseau pourrait se retourner dans sa tombe, s’il
apprenait que le Conseil d’Etat neuchâtelois se sert de son
titre « Contrat social » pour camoufler une
manoeuvre typiquement néolibérale : amoindrir une
nouvelle fois l’impôt sur le bénéfice des
entreprises. Depuis des années, cette tactique, loin de
rapporter aux finances cantonales, n’a fait que creuser le
déficit de notre Canton.

    N’est-il pas urgent de revenir à une
politique saine, qui ne cherche pas dans la croissance à tout
prix le remède à tous les maux ?
Démantèlement du filet social, tous les
bénéfices aux actionnaires, accroissement de la
pauvreté des majorités tant dans les pays du Sud que ceux
du Nord : pas étonnant, car tout est basé sur le
profit de la classe des possédants. Et la classe moyenne, dans
sa majorité au niveau fédéral, entérine ces
mesures anti-sociales, creusant ainsi sa propre tombe.

Dernier exemple en date : la LACI.

Théo Buss