Robert au secours!

ROBERT AU SECOURS!

Comme chacun·e sait, les antinucléaires de ContrAtom sont pour un NON sec et sonnant à cette constitution, ce qui ne correspond pas à la position du parti des Verts. Celui-ci a même prétendu dans une pub que le projet «renforçait la Genève antinucléaire»… ceci en dépeçant et en liquidant nombre de dispositions de l’art 160E issues de l’initiative L’énergie notre affaire rédigée en son temps par Robert Cramer ? Robert réveille-toi, ils (et elles) sont devenus fous !

 

«MAINMISE LIBÉRALE SUR LES SERVICES PUBLICS» 

Ainsi titrait la Tribune le 27 septembre commentant la décision du Conseil d’Etat qui a offert aux PLR un quasi-monopole cantonal des postes à la tête des principales régies publiques du Canton, ceci après avoir plaidé pour une prétendue « dépolitisation » de ces fonctions. Un intérêt libéral pour nos services publics, qui entre en résonnance avec l’effacement de toutes ces régies du projet de constitution. En effet, SIG, TPG, Etablissements publics médicaux… perdent leur ancrage constitutionnel, rendant d’autant plus facile des privatisations ultérieures.

 

ADIEU… VILLE DE GENÈVE?

Les services publics ne sont pas seuls à se voir effacer du projet. La Ville a un ancrage solide dans la constitution issue de la révolution radicale de 1846 amendée par nombre d’initiatives et votes. Mais les velléités de fragmenter la Ville sont constantes, un peu pour les raisons qui ont vu Thatcher, à l’époque, dissoudre le Conseil du « Grand Londres »… Fantasmes ? Pas du tout ! Le Grand Conseil a débattu un projet de loi constitutionnel du Conseil d’Etat fin 1999 qui allait dans ce sens. Selon celui-ci, le canton aurait piqué le titre de Ville et celle-ci aurait été dépecée en de multiples nouvelles « communes urbaines ». L’effacement de la Ville du texte constitutionnel facilite évidemment un tel dépeçage.

 

15 BONNES RAISONS…

A Plainpalais dimanche, une verte interpellait le soussigné en prétendant que notre affiche évoquant «1001 bonnes raisons…» de voter NON, serait fausse, parce qu’il n’y en aurait en fait «?Au maximum que 15!» (sic) Si elle voit 15 bonnes raisons de dire NON, elle ne devrait pas s’en priver !

 

«LANCEURS D’ALERTE»!

Certains socialistes se sont étranglés voyant les juristes de l’ASLOCA, dont des député·e·s de leur bord, user de leur liberté d’opinion sur un sujet qu’ils connaissent bien, la défense des locataires et les effets du droit, pour dire le mal qu’ils pensent du projet. Ces PS s’indignent du fait que ces employé·e·s ne soient pas « alignés couverts » sur la position de leur employeur. Mais ça s’appelle des « Lanceurs d’alerte » en bon français !

PV