L'étincelle

L'étincelle : Pour un programme de révolution au sein de la jeunesse et du mouvement ouvrier

Nous poursuivons ci-dessous la présentation de mouvements contestataires en Suisse, entamée dans notre numéro 262, en donnant la parole à L’étincelle (Der Funke).

L’étincelle est le nom du journal de la section suisse de la Tendance Marxiste Internationale (TMI) (marxist.com). A travers ses activités, l’étincelle (der Funke) promeut les idées du marxisme au sein des organisations du mouvement ouvrier, de la jeunesse et des mouvement sociaux. Elle développe son activité tant sur le terrain idéologique que dans les luttes concrètes menées par la jeunesse et les salarié·e·s.

 

 

Pour une perspective socialiste révolutionnaire

 

Nous partons de la nécessité de fournir une perspective socialiste révolutionnaire pour aider les masses à trouver une sortie de la crise dans laquelle nous vivons. Le capitalisme est synonyme de chômage, de salaires précaires et insuffisants, de famine, de destruction de l’environnement, de guerres et d’oppression pour l’immense majorité. A l’inverse, les richesses se concentrent entre les mains de quelques capitalistes milliardaires. Les avancées technologiques et productives pourraient aujourd’hui servir à éliminer des fléaux comme la famine et des maladies et garantir de bonnes conditions de vie à chacun et chacune. Mais tant que ces richesses et les moyens de production seront entre les mains d’une minorité bourgeoise, ces inégalités seront d’actualité et la crise du capitalisme se renforcera, entraînant davantage de couches de la population dans la misère et la barbarie. L’étincelle défend la nationalisation des moyens de production sous le contrôle des salarié·e·s et de la population et la mise en place d’une économie démocratiquement planifiée, mettant fin ainsi au désordre capitaliste et ses crises intrinsèques.

Nous traversons une période d’effervescence révolutionnaire au niveau mondial. Une période durant laquelle nous avons connu d’importantes mobilisations, depuis la Turquie jusqu’en Amérique centrale et en Afrique du sud. Mais pour pouvoir aller de l’avant, il faut des militant·e·s politiquement formés et capables de défendre un programme révolutionnaire parmi les masses en lutte. L’étincelle comprend la nécessité de mettre en lien théorie et pratique car comme dirait Karl Marx, « les idées deviennent une force matérielle lorsqu’elles s’emparent des masses ».

 

 

Penser pour agir

 

L’accent que nous mettons sur la théorie et l’étude du marxisme est un trait qui nous diffère des autres organisations de la gauche en Suisse. Dans nos réunions régulières, nous consacrons la moitié du temps à l’étude collective d’un sujet théorique, historique ou d’actualité. L’autre moitié de la réunion est consacrée à la discussion de notre intervention commune dans les mouvements, la rédaction et la vente du journal, ainsi que les finances de l’organisation. L’étincelle se finance exclusivement à travers les cotisations de ses membres et la vente du journal.

Der Funke a pris naissance il y a sept ans. L’étincelle est présente sur le terrain romand depuis trois ans avec son journal francophone propre. Notre organisation est active au niveau fédéral et nous avons des branches à Zürich, Winterthur, Bâle-Ville, Bâle-­Campagne, Berne, Lucerne et Genève.

A part la rédaction de nos journaux et l’organisation de conférences, la majorité de nos militant·e·s sont actifs dans la Jeunesse Socialiste Suisse, au sein de laquelle nous défendons un point de vue marxiste et révolutionnaire. Ceci nous permet de défendre nos idées sur le terrain et de démontrer leur validité. L’année dernière, par exemple – et après une longue expérience dans le « groupe jeunes » de Unia – nous avons emporté le processus démocratique de choix de campagne dans la JS avec notre proposition d’une campagne d’agitation dans les écoles professionnelles et l’organisation des apprentis. Ainsi, des sujets comme l’organisation collective, le sens de « l’exploitation économique » et le rôle de l’apprentissage pour l’économie suisse ont été fortement abordés.

Un élément incontournable dans la pratique révolutionnaire est l’internationalisme prolétarien. Nous menons et participons régulièrement aux campagnes de solidarité pour des luttes à travers le monde. A travers la TMI, nous avons des contacts dans des sections de plus de trente pays et nous rassemblons également chaque année, soit dans le cadre de l’école mondiale d’été ou au congrès mondial, afin d’échanger sur nos expériences de luttes et renforcer nos idées.

En avant !

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