Rassemblements de solidarité avec les cheminot·e·s, les étudiant·e·s et les zadistes en France

A l’appel de solidaritéS jeunes – Genève, une cinquantaine de personnes se sont réunies vendredi 13 avril devant le consulat de France. Les personnes présentes ont dénoncé l’expulsion violente de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, appuyée par un puissant dispositif répressif et un matraquage médiatique digne des opérations militaires. Plus largement, le rassemblement ciblait la politique ultra-répressive du gouvernement français face à l’accroissement des mobilisations (notamment les étudiant·e·s et les cheminot·e·s). Une répression qui galvanise l’extrême droite, à l’image des nervis cagoulés qui ont agressé les étudiant·e·s à Montpellier. Le lendemain, un rassemblement convoqué par le comité genevois et savoyard de soutien à la ZAD a rassemblé près de 200 personnes devant la mairie d’Annemasse. Le NPA et la France Insoumise étaient présents ainsi que le syndicat Solidaire, des cheminots et la Confédération paysanne. Encadrées par une police municipale lourdement armée, les personnes présentes ont ensuite défilé jusqu’à la gare, par solidarité avec les grévistes, en appelant à la convergence des luttes. JBu

Un rassemblement de soutien


Jorge Lemos

a eu lieu devant la gare de Lausanne ce jeudi 19 avril. Une centaine de personne étaient présentes en solidarité avec les cheminot·e·s, les étudiant·e·s et les zadistes en France, toutes et tous en lutte contre la politique autoritaire et néolibérale de leur gouvernement. Initié par solidaritéS Vaud, le rassemblement était soutenu par l’USV, Unia, le SEV, le SSP, Sud-EP, Décroissance-Alternative, le POP, les jeunes POP, la jeunesse socialiste, Attac Suisse, le Cercle la brèche, le collectif Unil – Etudier et lutter et le Groupe regards critiques. De nombreux intervenant·e·s ont pris la parole pour notamment dénoncer les logiques de privatisation s’immisçant dans le secteur public français et faire le lien avec la lutte contre la dégradation des conditions de travail aux CFF. Une cagnotte a ensuite circulé pour récolter des fonds afin de soutenir les grévistes en France. Les chauffeurs de taxi présents à la gare ont exprimé leur soutien à ces luttes en posant avec notre banderole. Eux-mêmes sont touchés par la sous-enchère d’Uber. ML