Couchepin, Metzler, Schmidt, Leuenberger et les autres, basta!
Couchepin, Metzler, Schmidt, Leuenberger et les autres, basta!
Voter solidaritéS / Pour une Alliance socialiste, aux élections fédérales de cet automne, cest affirmer dabord une urgence sociale, celle de refuser la nouvelle vague de contre-réformes libérales, concoctée par le Conseil fédéral et sa majorité parlementaire. De laugmentation de lâge de la retraite à 67 ans à la remise en cause annoncée des prestations de lassurance-invalidité, du pillage des rentes du deuxième pilier à de nouvelles réductions des indemnités chômage, dune libéralisation encore accrue du travail de nuit et du dimanche à une politique de rationnement des soins et de privatisation du système de santé. Cest également affirmer une urgence démocratique, celle de sopposer à une politique toujours plus discriminatoire et xénophobe vis-à-vis des personnes étrangères, non-ressortissantes de lUnion européenne, séjournant en Suisse.
Élections nationales du 19 octobre 2003À gauche toute! |
Face à cette avalanche de mauvais coups, lheure nest ni au rafistolage ni à la redéfinition dune nouvelle «formule magique» gouvernementale. Dailleurs, qua-t-elle de magique cette formule? Avec ou sans les deux représentants de lUDC que le PSS est déjà prêt à accepter au Conseil fédéral, tant que le pouvoir politique servira en priorité les intérêts des banques et de léconomie néolibérale, on fera fausse route.
La politique gouvernementale, telle que le PSS lapprouve depuis des décennies, nous conduit droit dans le mur. Sous prétexte de réalisme, le PSS a admis par exemple, une augmentation de lâge de la retraite des femmes à 65 ans, coachée à lépoque par la conseillère fédérale socialiste Ruth Dreifuss. Mais pouvait-on sérieusement ignorer que les partis bourgeois ne se contenteraient pas de faire payer les femmes? On sest égaré dans une révision à la baisse avant dadmettre finalement, quune fois de plus, il faut lancer un référendum pour freiner les attaques bourgeoises aux droits sociaux. Désorienté-e-s et désorganisé-e-s, les salarié-e-s, les femmes, et les retraité-e-s sont les grand-es perdant-es de la politique consensuelle du parti socialiste.
Concrétiser une politique capable de répondre aux besoins de toutes et tous nest pas une utopie, car les moyens matériels existent pour que chacune et chacun puisse vivre dans de bonnes conditions, quelle que soit sa situation. Mais pour quun tel choix puisse se réaliser, il faut créer un rapport de forces en mobilisant les salarié-e-s et les chômeurs-ses, les femmes et les hommes de tout âge, afin quils/elles deviennent acteurs de leur propre vie.
Porto Alegre nous indique une voie. Prendre le parti dune société dégalités et de solidarités, résister à ce qui est inacceptable, mais aussi proposer une alternative réelle à la politique bourgeoise: cest là tout le sens de notre engagement au quotidien, dans les parlements, dans les associations et les comités de quartier, dans les syndicats et les mouvements sociaux.
Au Parlement fédéral, les élu-es de solidaritéS / Pour une Alliance socialiste feront entendre, dans le cadre dun groupe parlementaire «A gauche toute!», la voix de celles et ceux qui trop souvent ne sont ni écoutés ni entendus.
Jean-Michel DOLIVO
A gauche toute!
Pour une Alliance socialiste-solidaritéS,
Liste n° 15 (VD)
Marianne EBEL,
PopEcoSol – solidaritéS,
Liste n° 36 (NE)
Pierre VANEK
Alliance de Gauche – Solidarités,
Liste n° 6 (GE)