Ensemble à Gauche se lance dans la course au Conseil d’État !
Le 10 novembre dernier, Ensemble à Gauche Vaud (EàG) a présenté son ticket au Conseil d’État vaudois. Composé de 5 candidat·e·s des districts de Lausanne, du Jura-Nord vaudois et de la Riviera-Pays-d’Enhaut, il propose une alternative à la politique des petits pas menée par le gouvernement actuel.
Ces dix dernières années, le Conseil d’État à majorité rose-verte a mené une politique libérale qui ne profite qu’à une minorité. Cette orientation nuit à la majorité de la population, tant sur le plan social qu’écologique. C’est parce que nous sommes convaincu·e·x·s qu’une alternative est non seulement possible, mais nécessaire et même urgente, que nous présentons ces candidatures.
Urgence climatique, urgence anticapitaliste
Nous vivons depuis deux ans sous les effets d’une crise sanitaire qui trouve ses origines dans les déséquilibres écologiques causés par le capitalisme. Cet été, la Suisse a elle aussi été témoin de phénomènes météorologiques inquiétants (débordement de lacs, tempêtes, pluies torrentielles, etc.). Or, le Conseil d’État et son parlement se sont toujours montrés incapables d’apporter des réponses à la hauteur des défis posés par ces crises.
Face à la catastrophe imminente, seules des mesures radicales en matière de mobilité, de consommation d’énergie ou encore d’agriculture et d’alimentation nous permettront de réduire véritablement nos émissions de CO2. Cela passe par une remise en cause du système capitaliste, qui exploite la planète et les êtres humains, préférant voir la fin de notre civilisation à la fin de son pouvoir. C’est pourquoi EàG s’engage, aux côtés des mouvements sociaux, pour un programme ambitieux qui rompt avec la logique mortifère du profit.
Pour un programme à la hauteur des enjeux actuels
En plus de l’urgence climatique, EàG articule son programme autour de 5 autres axes : droit à la ville, fiscalité et service public, féminisme et luttes queer, antiracisme et violences policières, ainsi que monde du travail.
Nous voulons que les villes et les villages redeviennent des espaces résilients où les habitant·e·x·s puissent définir démocratiquement la teneur des espaces qu’iels occupent. Sur le plan fiscal, nous voulons mettre fin aux privilèges dont bénéficient les grandes entreprises et les contribuables les plus aisé·e·s. Nous nous engageons pour la justice fiscale, pour financer une transition écologique effective, mais aussi pour une réelle politique de santé publique, pour l’éducation et le droit à la reconversion professionnelle et pour une culture qui ne fassent pas le lit de la marchandisation et de la précarité.
En matière d’égalité, nous voulons instaurer une loi sur l’égalité salariale femmes/hommes réellement contraignante pour les entreprises. Quant à la lutte contre les violences policières, nous revendiquons une instance indépendante de dépôt de plainte, et parce que personne n’est illégal·le·x, nous exigeons notamment la régularisation des personnes sans papiers. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une révolution sociale, écologique et solidaire, qui ne sera possible que par l’engagement d’une très large majorité de la population.
Gabriella Lima