Numérisée, la Feuille officielle part en fumée

A l’occasion de la session des 27 et 28 septembre, le rapport proposant la suppression de la version papier de la Feuille officielle (FO) a été soumis au parlement. Au-delà d’une accessibilité rendue plus difficile pour certains citoyen·ne·s, puisque passant uniquement par Internet, via le « guichet unique », ce sont de nouveaux emplois qui seront supprimés.

Cette décision  a pour conséquence la rupture du contrat avec l’imprimerie qui édite la FO (depuis 120 ans) et la mise au chômage de plusieurs employés. Ceux-ci étaient présents à l’entrée du Grand Conseil, appuyés par Syndicom et ont pu faire part de leurs craintes. La lettre envoyée par le syndicat et les employés au président du Conseil d’Etat a été lue en plénum. Quarante-six voix pour le renvoi n’ont toutefois pas suffi à empêcher l’entrée en force de la loi au 1er janvier 2017.

Il faudra dorénavant passer par la voie informatique pour accéder aux informations que l’Etat a l’obligation de communiquer aux citoyens et plusieurs employés de l’imprimerie seront contraints d’aller timbrer. Un jour d’austérité ordinaire à Neuchâtel…

François Konrad