Dégager Freysinger - Se dresser contre le racisme
Se dresser contre le racisme
1000 personnes sur la place du Scex à Sion le 18 février ce n’est pas rien. Il a fallu que Freysinger et l’UDC aillent trop loin pour qu’on se mobilise, mais cette fois-ci ça y était. Nous sommes venus des quatre coins du Valais pour dire notre colère, et notre colère ne se limitait pas au personnage mais à la politique qu’il mène.
Les enseignant·e·s ayant voté pour lui en se disant qu’un professeur ne pourrait faire que du bien à nos écoles, se réveillent en plein cauchemar. D’abord il y a eu l’affaire fiscale et la démission de Jean-Marie Cleusix, chef du service de l’enseignement et protégé de Freysinger, suite à laquelle l’ancien chef a pu bénéficié d’un poste négocié au collège de St.Maurice. En suite nous avons eu droit aux dix thèses sur l’enseignement de Freysinger qui soutiennent, entre autre, qu’il faut réhabiliter la mémorisation des poèmes, que la pédagogie n’est pas une science mais un art et qu’il ne faut pas qu’on baisse les exigences au nom d’une égalité mal comprise. 10 thèses que même le pédagogue du 18e siècle Johann Pestalozzi aurait trouvé passéistes.
En plus, plusieurs enseignant·e·s ont dû accepter une perte d’heures de travail et elles·ils ont vu leur revenu se rétrécir grâce aux mesures d’économie de la ETS 2. Cerise sur le gâteau, l’engagement du survivaliste Piero San Giorgio, qui voulait qu’on se débarrasse des malades et des handicapé·e·s afin de bâtir – là il faut s’accrocher – une civilisation, comme consultant du département de sécurité.
Mais Oscar et ses acolytes, qui sont souvent plus répugnants que lui, n’ayant rien de positif à montrer, ont mis toute leur énergie à essayer de nous convaincre que ce n’est pas eux notre ennemi, mais les étranger·e·s, migrant·e·s et réfugié·e·s. Initiative contre les filles voilées à l’école, publicités indignes et mensongères, commentaires sexistes et violents sur Facebook…
1000 personnes sur la place du Scex ce n’est pas rien. A nous de travailler pour que ça ne soit que le début d’une longue lutte, pour un Valais qui dira bienvenu à tout·e·s. DD