Grève à l'ATS

Après un débrayage en guise de première sommation le 23 janvier dernier, la rédaction de l’ATS se mettait en grève illimitée la semaine suivante (voir solidaritéS n°322). Après quatre jours de grève, d’actions et de manifestations, le conseil d’administration s’est résigné à négocier et les salarié·e·s de la rédaction ont décidé de suspendre la grève.

Durant cette grève, de nombreux politiciens·ennes de tous bords sont venus à la tribune pour apporter leur soutien. Ils donnaient ainsi l’apparence d’une union sacrée autour des salarié·e·s. Mais ne nous y trompons pas, la droite bourgeoise promeut activement un système économique qui favorise le profit des actionnaires au détriment des travailleuses et des travailleurs. Quant à la gauche de parlement, elle accompagne cette course en essayant d’en atténuer les effets avec un succès très contestable.

Ce genre de configuration est difficile mais offre des opportunités à des salarié·e·s déterminés et conscients que la lutte ne s’arrêtera ni aux portes des parlements, ni à celles de Keystone-ATS. SéS