Neuchâtel contre la mobilité douce

Vélo centre ville Neuchâtel

Ni le Conseil d’État, ni la Ville de Neuchâtel ne sont favorables à la mobilité douce. Depuis longtemps, la ville fait des pistes cyclables mixtes vélos-piétons de telle sorte à gratter le moins possible sur l’espace réservé aux voitures.

Inversement, le Conseil d’État ouvre grand le porte-monnaie pour creuser un tunnel routier (le projet H18 à 189 millions de francs). La Ville veut réaménager les Jeunes-Rives, mais fait tout pour préserver le parking au plus près de celles-ci et son restaurant bon chic bon genre.
Récemment, la Ville a décrété que les vélos sont interdits dans la zone piétonne sauf là où les bus passent. Car les bus traversent cette zone malgré la proposition de l’anneau virtuel des TP qui lui a été proposée (voir pietonnier.ch).

Favoriser la mobilité douce ne passe pas par l’interdiction du vélo où que ce soit en ville. Certes, il faut parfois faire des rappels quant à la prudence, à l’art de la cohabitation entre vélos et piéton·ne·s, entre jeunes et vieux. À Winterthur, où roulent trois fois plus de vélos qu’à Neuchâtel, des panneaux rappellent aux vélos que leur vitesse est limitée à 10 km/h en zone piétonne. Et cela se passe bien.

Pour une mobilité douce, la méthode douce ne serait-elle pas préférable ? Une pétition, lancée par M. Christophe Jaccard, circule visant à reprendre le chemin du dialogue. Nous vous invitons à la signer.

Jacques Silberstein

À signer sur pietonnier.ch